Le 13 juillet, la deuxième tranche de la déviation de Vaas a été mise en service, après plusieurs mois de travaux.
Afin de limiter le trafic routier dans le centre-ville et en particulier celui de poids lourds transitant entre l'autoroute et les zones industrielles, une déviation permettant le contournement de Vaas a été aménagée, en 2 phases. Une première section de la déviation était déjà opérationnelle depuis octobre 2016 entre la RD 305 (route du Lude) et la RD 30.
La deuxième tranche de travaux d’un linéaire de 1,4 km, entre la RD 305 (route de Montval-sur-Loir) et la RD 30 (route de Mayet), a été réalisée entre septembre 2022 et juin 2023, pour une mise en service intervenue le 13 juillet. Dominique Le Mèner, Président du Conseil départemental de la Sarthe, Frédéric Beauchef, président de la commission chargée des Infrastructures routières, et François Boussard et Brigitte Lecor, conseillers départementaux du canton, ont inauguré jeudi 6 juillet cette 2è tranche de la déviation de Vaas.
Le Département de la Sarthe, qui entretient et modernise le réseau routier départemental, était maître d'ouvrage sur cette opération et a apporté son financement pour la quasi-totalité des travaux, à hauteur de 2,658 M €.
Nature des travaux et impact environnemental
Pour cette dernière phase de la déviation, étaient prévus :
- la réalisation d’un giratoire (20 m de rayon extérieur)
- la construction de l’ouvrage hydraulique permettant de franchir le ruisseau du Ponceau (entreprise Eurovia Béton),
- les travaux de terrassements,
- l'assainissement et la chaussée de l’ensemble de cette deuxième section (entreprise HRC),
- ainsi que les travaux de pose de glissière, d’une boucle de comptage et de réalisation de la signalisation horizontale.
Comme pour l'ensemble des chantiers routiers en Sarthe, les matériaux utilisés et les aménagements réalisés se sont inscrits dans une démarche de développement durable :
- l'ouvrage hydraulique permet d'assurer la continuité du chemin de randonnée et d'assurer le passage de la petite faune ;
- 2 bassins de rétention et de traitement des eaux et 1 bassin "tampon" pour les eaux pluviales ont été créés ;
- les mares et zones humides ont été reconstituées ;
- sur un volet plus social, 750 heures de travail ont été réalisées par des salariés en insertion, grâce aux clauses contenues dans les différents marchés contractés avec les entreprises de travaux publics.
"On arrive à un résultat environnemental, où toutes les normes sont évidemment respectées, et nous allons même au delà, dès la phase de conception avec les services du Département et les entreprises partenaires, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre", a précisé Frédéric Beauchef.
Pour Dominique Le Mèner, "cette dimension environnementale est pleinement intégrée aux chantiers du Département, en premier lieu concernant tous les matériaux. C'est une route du 21è siècle, plus du tout conçue comme par le passé".