Ces mercredi 20 et jeudi 21 octobre, les professionnels de l’autonomie se retrouvent au Mans pour les Assises du bien vieillir, un événement coorganisé par le Conseil départemental.
Chef de file de la solidarité, le Conseil départemental de la Sarthe est très engagé sur les questions liées à l’autonomie et au vieillissement. Ainsi, mercredi 20 et jeudi 21 octobre, la Sarthe accueille les Assises nationales du bien vieillir, au Palais des congrès du Mans et à l’Abbaye Royale de l’Épau.
Près de 600 professionnels et acteurs du vieillissement (élus, mutualistes, professionnels de santé) assistent sur place ou en ligne à ce congrès mêlant conférences, ateliers, tables rondes et plateforme digitale.
Parmi les stands proposés aux professionnels, dont un appartement témoin, une grande place est donnée à Sarthe Autonomie, porte d’entrée unique dans tout le territoire pour les personnes âgées, isolées ou en situation de handicap.
C’est Marie-Thérèse Leroux, présidente de la commission Solidarité, Autonomie et Santé, qui a ouvert ces assises, en présence de Emmanuel Franco, vice-président du Conseil départemental et président de l’Association des maires de la Sarthe, Jean-Carles Grelier, député et vice-président de la commission Solidarité, Autonomie et Santé, et Yves Calippe, adjoint au maire du Mans et conseiller départemental.
Qu’est-ce que le « bien vieillir » ?
« L’évolution démographique va inexorablement conduire à une augmentation du nombre de personnes âgées en France. En 2050, le nombre de personnes de 85 ans pourrait atteindre les 4,8 millions. Permettre à cette population de vieillir en bonne santé est à l'évidence un des défis majeurs du siècle », a rappelé Marie-Thérèse Leroux.
« Le « bien vieillir », c’est l’approche positive du vieillissement et son appropriation par la personne. Aux côtés des enjeux de santé et de sécurité, nous devons maintenant prendre en compte le développement personnel des personnes âgées qui veulent continuer à apprendre, faire du sport, être utile et rester en lien avec leur famille. Plus globalement, ils veulent vivre leur vie pleinement et ce, quel que soit le mode de résidence choisi. »
« Devant la multiplicité des acteurs sur la thématique de l’autonomie, le Département, chef de file des solidarité, a un rôle essentiel à jouer dans l’accompagnement et la coordination des acteurs », a souligné Marie-Thérèse Leroux. « Accompagner les plus fragiles, c’est dans l’ADN des Départements. »
« En Ehpad, une fois que les soins ont été faits, que la personne âgée a mangé et a été lavée, tout reste à faire. Il faut faire en sorte que sa vie vaille le coup d’être vécue », a ajouté Marie-Anne Montchamp, ancienne secrétaire d’État chargée des Solidarité et présidente de la CNSA (Caisse nationale de la solidarité et de l’autonomie), qui figurait parmi les invités intervenant en visioconférence.