La basketteuse sarthoise Iliana Rupert est à l’arrêt forcé en raison de la suspension des compétitions. Elle raconte son confinement, chez elle à Savigné-l’Évêque.
Comment se passe votre confinement ?
Je suis rentrée chez ma mère à Savigné-l’Évêque, dès que l’annonce du confinement a été faite. Mon frère Rayan (lui aussi basketteur, pensionnaire de l’Insep et membre du Club Élite Sarthe) est là aussi. On a la chance d’avoir une grande maison, on profite d’être ensemble !
Comment occupez-vous vos journées ?
On doit garder la forme pour être prête dès que la saison reprendra donc on a une préparatrice physique avec laquelle on échange. Il faut rester actif : on fait du renforcement musculaire, du cardio, et du jeu avec ballon. J’ai de la chance, on a un terrain de basket dans le jardin donc avec mon frère, on prend le rebond de l’autre ! Je profite également de cette période pour rattraper mon retard dans les cours (elle prépare un Bachelor Business Administration dans une école de commerce de Lyon). On fait aussi le nettoyage de printemps, c’est important d’être productif !
Quel sentiment portez-vous sur l’interruption du championnat ?
Déjà, j’ai l’espoir qu’il reprenne puisque, contrairement aux autres championnats, la Ligue féminine et la Jeep Elite sont seulement suspendus. Bourges, mon club, est 2ème au classement. En revanche, l’Euroleague a été annulé, alors que nous étions en quarts de finale. Ne pas pouvoir reprendre le championnat, ce serait une déception car on arrivait aux play-offs, la période que l’on préfère !
En revanche, pour les Jeux Olympiques, vous êtes déjà fixée…
Le report des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, c’est à la fois un soulagement et une déception. Un soulagement car un confinement de toute la planète, ce n’est pas l’idéal pour préparer les JO ! Le printemps, c’est plutôt une période où on envoie du bois alors que là, on est en sous-régime. Et une déception car ces Jeux devaient être mes premiers et j’étais impatiente. Mais la bonne décision a été prise !
Iliana Rupert en bref
18 ans, intérieure, 1,93 m
Formée à Coulaines avec Alexia Chartereau, autre joueuse sarthoise de l’équipe de France
Évolue à Bourges en Ligue nationale depuis 2018
Internationale, vice-championne d’Europe 2019