Découvrez les pièces les plus rares des archives

Les Archives départementales de la Sarthe, un service du Département, collectent tous les documents officiels ou privés. Certains constituent de véritables trésors, par leur âge, leur rareté ou leur importance historique. Un fonds exceptionnel à découvrir à l’occasion des 20 ans du site.

Se rendre aux Archives départementales de la Sarthe, c’est être frappé par l’architecture particulière du lieu : deux immenses ailes couleur brique encadrant une salle de lecture baignée par la lumière d’une grande baie vitrée. C’est ici que les particuliers, les chercheurs, les historiens et autres généalogistes amateurs peuvent consulter les pièces aiguisant leur curiosité, mises à disposition par les archivistes. Et des documents, le lieu n’en manque pas ! Précautionneusement entreposé à l’abri de l’humidité et de la lumière, le fonds s’aligne sur 33 km de rayonnages !
Parmi ces imprimés, ces manuscrits, ces photos, ces dizaines de milliers de microfilms et ces téraoctets de données numériques, beaucoup de documents officiels ou de registres d’état civil, mais aussi des raretés et des pièces d’importance historique retraçant l’histoire du Maine et de la Sarthe !

Les pièces les plus rares

Une charte du milieu du Moyen Âge !

La charte de Saint-Guingalois est le document le plus ancien conservé aux Archives départementales de la Sarthe : par cet acte en latin que des études ont  daté de la période 1067-1081, Gervais, seigneur de Château-du-Loir, fonde le prieuré de Saint-Guingalois. Ce texte a été rédigé sur un parchemin (en peau d’animal) dans une écriture que l’empereur Charlemagne a imposée dans les ateliers des monastères d’Europe occidentale : la minuscule caroline. C’est non loin de la Sarthe, à l’abbaye Saint-Martin de Tours, qu’elle a pris son essor.
 

Une enluminure de la Renaissance : le censier de l’abbaye de la Couture au Mans

Ce registre dressé par Gilles d’Auzeville regroupe les diverses redevances versées à l’abbaye de la Couture. Il se démarque par la beauté et le grand nombre de lettrines savamment calligraphiées, ornées de visages et de représentations d’animaux fabuleux. Fait remarquable pour l’époque : le receveur Gilles d’Auzeville s’est lui-même représenté en train de percevoir les impôts et les redevances.
 

La cartographie des XVIIIe et XIXe siècle : le plan de l’écluse de Chaoué à Allonnes (1821)

Apparue au Moyen Âge, la porte marinière, appelée également pertuis, était une ouverture pratiquée dans un barrage afin de laisser passer les bateaux et les trains de bois (morceaux de bois assemblés qui flottaient le long de la rivière). Au XIXe siècle, les portes marinières sont progressivement remplacées par des écluses à sas. Ce document est donc un témoignage précieux d’ouvrages d’art aujourd’hui disparus ! 

LE FONDS BOLLÉE : UN TRÉSOR TYPIQUEMENT SARTHOIS !

Grande famille d’inventeurs sarthois, les Bollée sont au cœur d’innovations qui ont transformé le monde au XIXe siècle. Symbole de cette révolution industrielle, l’invention de la voiture ici, en Sarthe ! Leurs descendants ont donné aux Archives départementales un immense fonds documentaire. On y trouve la Mancelle, dont le plan est reproduit ci-dessus, un véhicule à vapeur conçu en 1878 par Amédée Bollée père et qui succède à l’Obéissante, première voiture commercialisée au monde.

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