Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école : 7 novembre

Chaque année, le premier jeudi après les vacances de la Toussaint est dédié à la lutte contre le harcèlement scolaire, le Département de la Sarthe est attaché à ce sujet crucial.

Entre1 et 2 collégiens sur 10 victimes de harcèlement.

Le dispositif « pHARe » : une réponse au harcèlement

Dans les collèges sarthois, la question du harcèlement scolaire a été pris à bras le corps. Par exemple, au collèges des 4 Vents du Lude, après des interventions d’associations dans les classes et au cours de soirées avec les parents, 5 adultes ont suivi pendant trois jours la formation pHARe (programme de lutte contre le harcèlement à l’école) : 2 professeurs, l’infirmière, la psychologue scolaire et la Conseillère Principale d’Éducation (CPE).
Cette équipe s’appuie notamment sur l’identification de veilleurs, les « gardiens du pHARe » : ce sont des élèves naturellement vigilants pour signaler des cas de violence répétée sur un de leurs camarade. « En cas de situation de harcèlement, nous convoquons un groupe d’élèves, des témoins neutres et le harceleur, sans le pointer du doigt, pour leur dire que nous avons entendu parler d’un cas et pour demander à chacun ce qu’il pourrait faire pour que cela s’arrête. L’idée est que le harceleur prenne conscience de ce qu’il ou elle a fait, qu’il s’ouvre à la différence. Mais bien sûr, si la situation est grave, nous appliquerons des sanctions », illustre la CPE du collège du Lude. 

Le cyberharcèlement : un combat quotidien

« Nous constatons que l’usage des réseaux sociaux est un facteur aggravant et n’aide en rien à résoudre les situations », remarque la CPE du collège des 4 Vents au Lude. Il faut apprendre à se servir de son téléphone : « liker une moquerie c’est en devenir complice » souligne par exemple un gendarme.

Les cinq gendarmes de la Maison de Protection des Familles (MPF72) interviennent pour expliquer tout cela dans les collèges du Département sauf dans la zone où intervient la police (Le Mans, Coulaines, Allonnes) où c’est un policier qui assure cette mission. « Nous intervenons à la demande des établissements pour la prévention des violences », précise l’adjudant-chef Christophe Voisin. « Le harcèlement est une des thématiques que nous traitons souvent au niveau 6e. Cela commence en effet dès le primaire avec des insultes. C’est la première étape alors que les élèves ont pourtant tendance à les banaliser ». Pour le gendarme, le harcèlement scolaire concerne beaucoup de collégiens même s’il est difficile de savoir combien. « Lors de ma dernière intervention, 3 des 13 élèves du groupe en avaient été victimes », chiffre-t-il. « Pourtant, tous les collégiens ont le pouvoir d’arrêter cela car même si les adultes ne sont pas forcément au courant, eux, ils savent. Et ils doivent alerter. »

UNE CRÉATION THÉÂTRALE SUR LE HARCÈLEMENT

La compagnie théâtrale sarthoise Groupe Déjà sillonne les collèges sarthois avec une création sur ce sujet : Tous les jours. « Il s’agit du procès du harcèlement scolaire, dans un tribunal théâtral », détaille Sébastian Lazennec, de Groupe Déjà.

Agenda 2024 "Tous les jours" - hors les mursUNE CRÉATION THÉÂTRALE SUR LE HARCÈLEMENT

  • 18 novembre / Le Mans / lycée Touchard-Washington
  • 19 novembre / Bouloire / collège Guillaume Apollinaire
  • 21 novembre / Conlie / collège André Pioger
  • 19 décembre / Rouillon / CFA La Germinière 

Agenda 2025 "Tous les jours" - hors les murs

  • 6 mai / Montval-sur-Loir / La Castelorienne
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